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Action en cours

Novembre -Décembre 2018

Signez notre pétition !

à M. Christian ESTROSI, Président de la métropole Nice-Côte d'Azur

Coteaux-du-Var.jpg
Pour l'abandon de la construction de
400 logements desservis par deux funiculaires, ZAC des Coteaux du Var 
Saint-Jeannet)
           350 logements, ZAC des Bréguières (à Gattières)
          400 à 500 logements à prévoir (quartier de La Baronne à La Gaude)

Mars 2018  20182018TMarsMitre 1

Signez en ligne sur :

https://www.change.org/p/m-le-président-de-la-métropole-nice-côte-d-azur-préservons-les-espaces-verts-du-moyen-pays-alpes-maritimes

 

Pour lire le texte complet de la pétition-lettre ouverte à M. Estrosi, cliquer sur le bouton ci-dessous :

 

Communiqué de presse

"L'incendiaire joue les pompiers"

Après avoir mis le feu à la maison, M.  Estrosi annonce

qu'il va chercher dans les décombres

de quoi protéger la maison.

novembre 2018 

 
1. Le 6 novembre 2018, M. Christian Estrosi annonce à grand renfort de communication un plan ambitieux sur l’environnement, le développement durable et la qualité de vie. M. Estrosi voudrait présenter ce plan comme une initiative personnelle : c’est un habillage habile, mais il ne faut pas s’y tromper. Il oublie de dire que ces mesures lui sont en réalité imposées par le document de la préfecture des A-M. intitulé « Feuille de route, Qualité de l’air ». Qu’est-ce que ce document préfectoral ? C’est la réponse de l’Etat au contentieux national et européen qui touche les 3 métropoles de la région PACA, et en particulier celle de Nice pour dépassement récurrent des valeurs limites réglementaires et des moyens mis en œuvre pour respecter les normes européennes sur la qualité de l’air : 2 procédures d’infraction européennes ont été ouvertes, relatives d’une part aux particules fines PM10, d’autre part au dioxyde d’azote NO2. La Cour de justice de l’Union européenne a été saisie le 17 mai 2018.  Au plan national, le Conseil d’État lui aussi a constaté, par arrêt du 12/07/2017, l’insuffisance des plans de protection de l’atmosphère (PPA) et a enjoint au gouvernement français de prendre des plans relatifs à la qualité de l’air dans les zones en dépassement et de les transmettre à la Commission européenne. Cette injonction s’est donc traduite par l’élaboration d’une feuille de route multi partenariale par les Préfets des zones concernées. En Provence-Alpes-Côte-d’Azur, les zones de surveillance visées sont Marseille-Aix, Toulon et Nice. 

 

2. La plupart des mesures annoncées par M. Estrosi : équipement en bornes de recharge pour véhicules électriques, plan vélo, interdiction des poids lourds sur la promenade des Anglais, création de parkings relais,  prime de 2000 € pour l’achat d’un véhicule électrique, etc… sont celles qui figurent textuellement dans la « Feuille de route » élaborée par le gouvernement, et évoquée ci-dessus. 

 

3. Sur les moyens de réaliser ces mesures, on peut s’inquiéter du renforcement de la demande en électricité qu’elles entraîneront dans la métropole NCA ; mais on peut surtout s’étonner que M. Estrosi joue maintenant les pompiers quand c’est lui l’incendiaire ! Car qui donc, sinon M. Estrosi, a décidé de la politique d’accroissement démographique inscrite dans le PLUm ? qui donc a engagé l’opération de l’OIN dans la Plaine du Var avec plus de 60 opérations d’aménagement et d’urbanisation à tout-va, avec des projets démentiels comme ceux des 400 logements desservis par 2 funiculaires sur les Coteaux du Var, et des milliers d’autres logements prévus un peu partout sur le territoire de cette métropole ? Or on sait que les principaux contributeurs en polluants atmosphériques sont le trafic routier et la consommation d’énergie des logements ; cette urbanisation à tout-va est le facteur essentiel de destruction de l’environnement et de la biodiversité. Ainsi, après avoir mis le feu à la maison, M. Estrosi annonce qu’il va chercher dans les décombres de quoi protéger la maison ! Ce n’est pas sérieux. Ce n’est pas crédible. Cette politique d’irresponsabilité se paye cher pour le contribuable, pour la collectivité et pour la nature.  

 

4. Lourdement endettée, la métropole en est réduite à annoncer qu’elle ne « mettra pas d’argent supplémentaire » dans ce qui est déjà consacré à l’environnement, à la biodiversité et à la qualité de vie, mais qu’elle fera simplement une opération comptable neutre, avec « un nouveau fléchage des crédits » ! C’est reconnaître qu’elle n’a ni les moyens financiers ni le désir de faire mieux que par le passé. 
 
Le Collectif des associations du Moyen Pays invite M. Estrosi et l’EPA Plaine du Var à abandonner leurs projets destructeurs de l’environnement, facteurs de dégradation des conditions de vie par la pollution et la congestion du trafic routier. Le Collectif des associations du Moyen Pays invite M. Estrosi et l’EPA Plaine du Var à se joindre aux centaines de citoyens qui ont déjà signé la pétition « Préservons les espaces verts du Moyen Pays » : https://www.change.org/p/m-le-président-de-la-métropole-nice-côte-d-azur-préservons-les-espacesverts-du-moyen-pays-alpes-maritimes
 

  

Mars 2018

35 associations soutiennent nos requêtes

          En janvier et mars 2018, des associations représentant des communes de tout le département des Alpes Maritimes ont cosigné notre courrier au Préfet des A.-M. et au Préfet de Région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ces 35 associations œuvrent à l'échelle communale, départementale, régionale et même nationale : parmi elles, CAPRE 06, Région Verte, FNE 06 et FNE PACA, ainsi que En Toute Franchise.

           

         Ce courrier dresse une liste de 7 requêtes importantes qui concernent la politique d'urbanisation accélérée  actuellement mise en œuvre au sein de la Métropole Nice-Côte d'Azur, urbanisation particulièrement dommageable pour l'identité des villages du Moyen Pays. 

           1. Après l'annulation du PSO (Projet Stratégique et Opérationnel) de l'Eco-Vallée Plaine du Var, "nous prions Monsieur le Préfet de surseoir à tous les actes administratifs afférents aux projets prévus par ce document, dans l'attente de la Cour d'Appel du Tribunal Administratif de Marseille, saisi par l'EPA."

 

              2. Après l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant le transfert du MIN, nous demandons le respect de la DTA (Directive Territoriale d'Aménagement) des A.-M. qui prévoit l'implantation de ce "Marché d'Intérêt National au sud de l'échangeur de Saint-Isidore, et de la maison d'arrêt, au nord de Lingostière."  

 

       3. Alors que la stagnation démographique est constatée par l'INSEE,  la Métropole NCA poursuit l'ambition démesurée de construire 27 000 nouveaux logements, auxquels s'ajouteront les nombreux projets des promoteurs immobiliers, des propriétaires privés et des logements sociaux imposés par les lois SRU et ALUR. Nous demandons "un développement modéré, maîtrisé, et moins dépendant du littoral ", dans le respect des orientations de la DTA.

 

          4. Les projets de ZAC dans le Moyen Pays, en particulier à Saint-Jeannet et à Gattières, sont incompatibles avec les documents d'urbanisme en vigueur, mais renvoient cette compatibilité au futur PLU métropolitain. Or le PLU métropolitain est un document de rang supérieur, lui-même subordonné à l'approbation du SCOT en cours d'élaboration. Est-il normal que ces documents de rang supérieur soient élaborés ultérieurement à ces projets d'aménagement déjà prêts, alors qu'ils doivent définir les règles d'urbanisme auxquelles ces projets seraient soumis ?  Nous demandons le respect de la hiérarchie et du calendrier des documents de planification dont la portée est supérieure à ces projets de ZAC.

 

         5. Devant l'impact des déplacements induits par cette urbanisation accélérée, nous demandons une étude globale de la circulation sur l'ensemble de la Plaine du Var et sur les coteaux, qu'il s'agisse de transports collectifs, de véhicules particuliers ou de modes de déplacement alternatifs.    

 

          6. Pour la préservation de la biodiversité, nous demandons qu'aucune dérogation à l'interdiction de détruire des espèces protégées ne soit plus accordée. 

         7.  Nous demandons "la mise en valeur des espaces naturels dans leurs diverses fonctions, qu'elles soient forestière, agricole, de loisirs, de protection ou de prévention des risques naturels" , dans le respect des orientations de la DTA des A.-M. 

Lire l'argumentation approfondie de ces requêtes ici :

Courrier du 6 mars 2015

adressé au service de l'urbanisme, sur le site de la mairie de La Gaude,

et transmis à Monsieur le Maire

 

 

A Monsieur Bruno Bettati, Adjoint à l'urbanisme,

 

Monsieur,

 

Le hangar appartenant à Mme Féraud situé sur la parcelle cadastrée n° 16 en zone UC du PLU et sis chemin Henri Roubaud est actuellement loué à une société italienne qui y entrepose des matériaux de construction. Les nuisances occasionnées par les manoeuvres d'un très gros semi-remorque et le bruit provenant de travaux d'aménagement ou de réaffectation des locaux à l'intérieur du hangar ont inquiété le voisinage ; des riverains ont alerté ce matin, vendredi 6 mars, la police municipale pour constater la présence de ce semi-remorque et les problèmes liés à la circulation de ce véhicule dont le tonnage dépassait, semble-t-il, les limites autorisées, sur les parcelles privatives du chemin Henri Roubaud.

 

Je vous serais très reconnaissante de bien vouloir m'apporter les précisions suivantes :

1° Madame Féraud a-t-elle déposé récemment une déclaration préalable de travaux concernant ce hangar ?

2° A-t-elle obtenu l'autorisation nécessaire à une éventuelle réaffectation de ce hangar en lieu d'habitation pour les ouvriers ? Si oui, les modifications envisagées sont-elles compatibles avec le règlement du PLU ?

 

Je vous remercie par avance, et vous prie d'agréer, Monsieur l'adjoint, l'expression de mes meilleurs sentiments.

 

                                                                              Ce courrier est resté sans réponse.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

 

Courrier du 18 avril 2015

adressé à Monsieur Michel Meïni

Maire de La Gaude

 

Objet : Urbanisation et constructions spéculatives croissantes ; demande d'audience 

 

Monsieur le Maire,

 

   Un courrier recommandé en date du 10 avril dernier vous a été adressé par l'Association de Défense de l'Environnement gaudois (ADEG). Cette association vous a alerté sur la gravité des problèmes liés à une urbanisation croissante dans les quartiers résidentiels Bérenguier / Condamines / les Vallières, situés en zone UEb2 ; de très nombreux permis de diviser, d'aménager et de construire y ont déjà été accordés ; une vingtaine de constructions y sont programmées pour la seule année 2015, dont plusieurs constructions spéculatives de promoteurs immobiliers.

 

      Cette densification excessive de l'habitat dans ce secteur restreint et l'accroissement démographique qui en résultera à court et à moyen terme vont susciter d'importantes difficultés liées à l'inadaptation ou au sous-dimensionnement des réseaux routiers et des réseaux de desserte en eau et en énergie, mais aussi des problèmes majeurs d'assainissement compte-tenu de la nature argileuse des sols ou de l'altitude de certaines parcelles. Il en résultera aussi une dégradation de la qualité de vie, de l'environnement et de la biodiversité de notre commune : un courrier de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a précédemment attiré votre attention sur la faune et la flore présentes dans ces quartiers, dont des espèces en voie de disparition et protégées sur tout le territoire de la France, et vous a déjà invité à prendre des mesures simples pour leur protection ; rien n'ayant été fait, nous vous demandons à notre tour de prendre les mesures préconisées par la LPO. Toutes les conséquences de l'urbanisation croissante énoncées ci-dessus trahissent les louables objectifs formulés dans le Projet d'Aménagement et de Développement Durable de La Gaude (PADD, août 2010).

 

          Notre association, La Gaude Patrimoine et Cadre de vie, qui poursuit les mêmes objectifs que l'ADEG mais avec un champ d'action géographique étendu à l'ensemble de la commune de La Gaude, a pu constater la même urbanisation croissante dans d'autres quartiers. Elle souhaite donc vous alerter à son tour sur ces problèmes : dans cette tendance à une urbanisation rapide, les constructions spéculatives apparaissent comme la conséquence directe du changement de coefficient d'occupation du sol (COS) passé de 0,20 à 0,40 par exemple en zone UC, en juin 2013. Ainsi, sur cette zone, après l'obtention d'un permis de diviser, une parcelle de 630 m² est actuellement en vente sur la voie Aurélia, et un immeuble de logements locatifs, en construction sur le chemin Henri Roubaud, s'élève sur trois niveaux, à une hauteur inadaptée, semble-t-il, au règlement du PLU dans ce quartier résidentiel d'habitat individuel.

 

          Si cette tendance à une urbanisation à outrance devait perdurer et se généraliser, c'est la nature même de La Gaude qui serait profondément transformée, et qui cesserait d'être cette "commune conviviale à dimension humaine" comme vous l'aviez vous-même qualifiée. C'est pourquoi nous vous demandons instamment, en tant que maire, de vous engager plus activement que jamais à préserver la qualité de l'environnement et du cadre de vie des Gaudois. En tant que vice-président de la Métropole Nice-Côte d'Azur, nous vous demandons également de tout mettre en oeuvre, dans l'élaboration en cours du PLU métropolitain, pour obtenir une révision du COS, actuellement trop élevé dans certaines zones du PLU de La Gaude.

 

          Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous associer à l'audience que vous pourriez accorder à l'ADEG, en réponse à sa demande. Dans l'attente de ce rendez-vous, nous vous prions de croire, Monsieur le maire, en l'assurance de nos sentiments les meilleurs. 

 

 

Ce courrier est resté sans réponse.

Courrier du 24 juin 2015

                                           adressé aux conseillers municipaux de La Gaude                                                  

                  Cliquer ici pour lire ce courrier                         

Droit de réponse à Nice-Matin 

Juillet 2015

 

      Le Bureau de l'association La Gaude Patrimoine et Cadre de vie tient à dénoncer les propos diffamatoires tenus à son encontre par M. Michel Meïni, maire de La Gaude, par voie de presse, dans l'article de Nice-Matin du 4 juillet 2015.

 

L'association est parfaitement en règle et sa présidente n'est inféodée à personne. Elle a fait le choix de l'indépendance politique. Elle porte donc son nom patronymique, et déclare l'adresse de son domicile. Faut-il donc avoir perdu tout sens commun pour voir là on ne sait quelle "volonté de tromper" ou "voie détournée" ! La loi stipule d'ailleurs que le nom d'usage est totalement facultatif. S'il y a "discrédit", en la matière, il retombe sur celui qui se répand dans la presse en propos diffamatoires dans le but évident de nuire. Michel Meïni prétend "unir les Gaudois" : pourquoi donc établit-il des discriminations entre les associations, en affirmant publiquement qu'il "refuse de recevoir La Gaude Patrimoine et Cadre de vie" ? Au moment où les Gaudois expriment leur inquiétude devant une urbanisation intensive, c'est refuser de les entendre, et refuser le débat démocratique. Les Gaudois apprécieront. 

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