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La spéculation immobilière 

 

     Depuis que le PLU de La Gaude, adopté en juin 2013, ne mentionne plus la superficie minimale des terrains constructibles (sauf en zones UEb2 et UF où elle reste fixée à 1500 m² minimum), et depuis que le coefficient d'occupation du sol (COS) a été augmenté, on voit se développer à La Gaude une urbanisation galopante qui ne manque pas d'inquiéter tous ceux qui restent attachés à un cadre de vie harmonieux. La loi entrée en vigueur le 27 mars 2014, dite "loi ALUR" , n'a fait qu'aggraver cet état de choses : elle a purement et simplement fait disparaître le COS de tous les PLU, et supprimé partout la superficie minimale des terrains constructibles. On voit dès lors se multiplier à La Gaude les demandes de permis de diviser, préludes à de futurs permis de construire ; ces demandes dont le rythme s'accélère de façon inquiétante, prennent très souvent un caractère spéculatif : elles ont été déposées soit par des promoteurs immobiliers, soit même par des propriétaires privés qui se sont empressés de diviser leur terrain dans la perspective de réaliser une opération très lucrative, par la vente d'une parcelle à bâtir, généralement d'environ 500 m², voire 350 m². Un immeuble locatif à trois niveaux a déjà pu être construit sur une très petite parcelle, après un permis de diviser, un autre est en cours de construction à quelques mètres du premier. Ce sont désormais de tels immeubles de trois et même quatre niveaux qui pourront être construits dans tous les quartiers de La Gaude. Le PLU approuvé en 2013 ainsi que la loi ALUR auront donc abouti à ce résultat calamiteux : encourager la spéculation immobilière, détruire la qualité du cadre de vie et réduire encore plus les espaces verts en imperméabilisant les sols.  

 

     De pareils projets sont trop nombreux pour être tous présentés ici. On appréciera simplement la situation par la comparaison des chiffres suivants : 

 

1. Prévisions de la Métropole Nice-Côte d'Azur (Projet d'Aménagement et de Développement Durable, document d'août 2010) : "Création de 41 à 46 résidences principales par an à l'horizon 2020

2. Constructions prévues ou en cours : beaucoup plus de 40 au seul premier semestre 2015 !

 

Parmi les demandes de permis à l'instruction ou déjà accordés, on compte 25 projets de résidences dans le quartier des Condamines et des Chauvets, 8 au Suy Blanc, et un projet de 25 logements dans le quartier de Sainte Apollonie.  

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